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Matthieu 18:1-6

Jésus répondit par une leçon de choses vivante et éloquente. Il plaça un petit enfant au milieu d'eux et leur dit que les hommes devaient se convertir et devenir comme les petits enfants pour entrer dans le royaume des cieux. Il parlait du royaume dans sa réalité intérieure ; pour devenir un chrétien authentique, l'homme doit renoncer à ses projets de promotion personnelle et prendre la position d'un petit enfant. Cela commence lorsqu'il reconnaît son péché et son indignité, et considère Jésus-Christ comme son unique espoir. Il doit rester dans cette attitude tout au long de sa vie chrétienne. Jésus ne voulait pas dire que ses disciples n'étaient pas sauvés. A l'exception de Judas, ils avaient tous foi en lui ; ils étaient donc justifiés. Mais ils n'avaient pas encore reçu le Saint-Esprit comme une personne demeurant en eux ; c'est pourquoi ils leur manquaient cette force nécessaire pour la vraie humilité que nous avons aujourd'hui (mais nous ne l'utilisons pas comme il faudrait.) Les disciples avaient aussi besoin de se convertir dans le sens où toutes leurs pensées erronées devaient être changées pour devenir conformes aux principes du royaume.

Le plus grand dans le royaume des cieux est celui qui se rend humble comme un petit enfant. A l'évidence, les normes et les valeurs qui ont cours dans le royaume des cieux sont opposées à celles du monde. Toute notre façon de penser doit s'inverser ; nous devons avoir les sentiments et les pensées de Christ (voir Ph 2.5-8).

Le Seigneur passe imperceptiblement du sujet de l'enfant selon la chair à l'enfant selon l'esprit. Quiconque reçoit l'un de ses humbles disciples en son nom, sera récompensé comme s'il avait accueilli le Seigneur lui-même. Ce qui est fait pour le disciple est considéré comme étant fait pour son maître. 

En revanche, quiconque entraîne un croyant dans le péché encourt une sévère condamnation : il vaudrait mieux qu'on suspende à son cou une meule de moulin et qu'on le jette au fond de la mer. La meule dont il est question ici était une grande pierre ronde entraînée par des animaux pour broyer le grain ; les meules plus petites étaient actionnées à la main. C'est déjà grave de pécher contre soi-même, mais entraîner un disciple à pécher, c'est ouvrir une brèche dans son innocence, corrompre son esprit et porter atteinte à sa réputation. Mieux vaut une mort violente que de badiner avec la pureté d'autrui.