L'éclat du diamant

Pour distinguer un vrai diamant d'un faux, un joaillier donne le test suivant : « Une imitation n'est jamais aussi brillante qu'une pierre authentique. Si votre oeil n'est pas assez expérimenté pour découvrir la différence, il suffit de mettre la pierre dans l'eau. L'éclat du faux diamant s'éteint, tandis que le vrai diamant ne perd rien de son éclat ». 

Dieu nous a créés pour lui, pour que nous l'honorions. Nous nous étions égarés, mais il nous a sauvés. Chaque croyant, né de nouveau, a reçu la vie de Jésus pour pouvoir, à son tour, le suivre et l'imiter. Nous pouvons faire briller quelques reflets de sa beauté morale, quelques traits de son caractère : amour, justice, patience, confiance, obéissance... Mais il n'y a que ce qui est produit par cette vie nouvelle et par la puissance du Saint Esprit qui est vraiment selon Dieu. 

Malheureusement, dans notre vie s'ajoutent souvent du faux, du toc, une imitation par nos propres efforts de ce qui est divin. Dieu le voit, il est comme ce diamantaire qui repère le vrai brillant mais nous risquons de nous faire des illusions. Alors Dieu va mettre la pierre dans l'eau, c'est-à-dire permettre des circonstances difficiles, éprouvantes. Sa parole nous interpellera, afin que nous prenions conscience de ce qui n'est pas authentique. Dans ces difficultés, nous devons être attentifs au but de Dieu. C'est d'un autre oeil que nous considérerons ces obstacles sur notre chemin. Il les permet pour notre avancement spirituel et pour qu'un vrai reflet de la vie de Jésus soit produit devant lui et devant le monde.

lbs


La vraie religion

Nous n'accédons pas au Salut parce que nous croyons en Dieu et que nous pratiquons de bonnes œuvres. Nous ne sommes pas sauvés par une religion, mais par notre rencontre personnelle avec la personne du Christ, par la reconnaissance de Sa seigneurie et par l'acceptation de Sa mort à la croix pour nous purifier de nos péchés et nous rendre saints. Ainsi, lors de notre conversion nous n'entrons pas dans une « religion » mais, par Son Fils Jésus, nous entrons dans une « relation » proche avec Dieu le Père (cf. Romains 1.16). 

Dans l'épître de Jacques, le mot « religion » est traduit du grec threskeia qui signifie « culte » ou encore « acte d'adoration de Dieu ». Ainsi, selon le verset du jour, lorsque nous partageons l'amour du Père céleste aux orphelins, aux veuves et aux pauvres, nous rendons aussi un culte d'adoration à Dieu. Dès lors, sans nécessairement donner de l'argent à son prochain, il suffit parfois de simplement l'aimer selon ce que le Seigneur nous montre. Et cela peut se traduire par donner des paroles d'encouragement, partager un sourire, apporter son aide, soutenir moralement, offrir de son temps, de son écoute, avoir des gestes de tendresse, prodiguer de l'affection... Les bonnes œuvres ne nous rendent pas meilleurs au regard de Dieu, mais tout ce que nous faisons sous l'inspiration de Son amour et par obéissance, Il le considère comme un acte d'adoration. Aimer, servir, aider, encourager, etc., voilà la « religion » qui plaît au Seigneur et qu'Il agrée ! 

La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, c'est aussi se préserver des souillures du monde. Habités du Saint-Esprit, en tant qu'enfants de Dieu, rachetés par Son sang, nous sommes spirituellement séparés du monde et de ses taches, de ses impuretés. De par notre nouvelle identité en Jésus qui s'accompagne d'un bouleversement intérieur et nous détache des préoccupations terrestres, nous devenons des ambassadeurs du Royaume de Dieu.

Ainsi, pour que notre adoration, notre culte soit complet, il nous faut à la fois marcher dans l'amour et dans la sanctification. C'est alors que notre vie devient telle une offrande de bonne odeur qui monte vers Dieu ! 

365j


Changer son tempérament ?

Un ethnologue s'inquiétait de ce que la tribu dont il étudiait les coutumes ait abandonné dieux et fétiches ancestraux pour embrasser le christianisme et suivre Jésus Christ. Non sans une pointe de reproche, il questionna le chef sur la raison de cet abandon. Celui-ci lui expliqua tranquillement que, sans ce changement radical, le brave scientifique qu'il était aurait servi de nourriture à la tribu au pied de l'arbre sacré du village où s'exerçait autrefois cette coutume.

Rencontrer Jésus Christ entraîne un changement dans la vie personnelle. Notre tempérament, c'est cet ensemble de qualités et de défauts innés ou acquis. Rien n'est plus difficile que d'essayer d'en changer par ses propres efforts : « Chassez le naturel, il revient au galop ! » Mais lorsque nous donnons notre vie à Christ, une nouvelle nature nous est transmise. Le Seigneur, personne divine, vient habiter dans le croyant, et ainsi la puissance du Saint Esprit prend le contrôle de son être intérieur pour le transformer à la gloire de Dieu.

Les effets de cette transformation seront visibles dans la mesure où le croyant demeure en Christ. Il faut garder le contact avec lui pour que la puissance du Saint Esprit se manifeste dans notre être tout entier. Comment garder ce contact ? Par la lecture régulière de sa Parole qui nous dévoile l'amour de notre Dieu et ce qu'il désire voir dans notre vie ; par la prière qui nous permet de confesser nos péchés, de nous décharger du fardeau de nos soucis, de le louer pour ce qu'il est, et de le remercier pour ses nombreux bienfaits.

lbs 


Un cadeau pour le roi

Il était une fois un roi, qui regardant par la fenêtre, aperçut l'un de ses enfants qui cueillait des fleurs dans un champ au loin. Le roi vit l'enfant cueillir les fleurs et les entourer d'un ruban aux couleurs royales. Il sourit, car le ruban signifiait que les fleurs lui étaient destinées. Elles étaient un cadeau destiné à lui plaire. Le roi remarqua ensuite que l'enfant, parce qu'il était encore jeune, ne cueillait pas que des fleurs. De temps en temps, il ajoutait aussi quelques mauvaises herbes, et du lierre, qui poussait en bordure de forêt, ainsi que quelques chardons au bord des fossés qui n'avaient pas été tondus.

Pour aider son enfant dans son travail, le roi confia une mission à son fils aîné, qui était assis à sa droite. Le roi lui dit :

- Va dans mon jardin, et cueille quelques fleurs parmi celles qui y poussent. Puis, lorsque ton frère viendra devant mon trône avec son cadeau, ôte de son bouquet tout ce qui est inapproprié pour mon palais. À la place, ajoute les fleurs que j'ai cultivées.

Le fils aîné fit exactement ce que son père lui avait demandé. Lorsque son jeune frère arriva devant la salle du trône, il ôta les mauvaises herbes, le lierre et les chardons, et les remplaça par les fleurs du jardin royal. Puis, le fils premier-né enroula de nouveau le ruban autour des fleurs, afin que son frère puisse présenter son cadeau au roi. Avec un sourire radieux, le jeune enfant entra dans la salle du trône, et présenta le bouquet en disant :

  • Voici, mon père, un beau bouquet que j'ai préparé pour vous.

Ce n'est que plus tard qu'il comprit que son père, dans sa grâce, avait lui-même fait en sorte de rendre son cadeau acceptable.

De la grâce pour les mauvaises herbes

Cette ancienne parabole nous rappelle tendrement la grâce de notre Père céleste. Chacun de nous est cet enfant, qui s'approche avec un bouquet... un bouquet rempli des mauvaises herbes de ses bonnes œuvres. Nous pouvons nous efforcer d'honorer Dieu, avec énergie et avec zèle, mais nos actions ne seront jamais réellement dignes de la salle de son trône et de sa sainteté. C'est pourquoi notre Roi éternel a pourvu à tout ce qu'il fallait pour qu'en émane la sainteté qu'il exigeait. Il a envoyé son Fils éternel Jésus-Christ pour nous rendre, nous et nos efforts, dignes du ciel.

La vie du Christ exempte de péché, le sacrifice de sa mort et sa résurrection victorieuse sont les fleurs parfaites que Dieu a pré- parées afin qu'elles se substituent aux « mauvaises herbes » de nos œuvres. C'est ainsi que nous comptons sur la manière que Jésus a de pourvoir à cette transformation, plutôt que sur nos bonnes œuvres ou nos bonnes intentions. Il remplace les actes imparfaits et empreints de péché du bouquet de nos vies, pour les remplacer par ses perfections. Quand nous nous tenons devant Dieu dans la salle du trône céleste, tout ce que nous donnons à Dieu est rendu juste par l'œuvre de Christ accomplie pour nous. Les fleurs de Christ sont offertes par la grâce de Dieu. C'est sa grâce qui lui rend les bouquets de notre vie acceptables et agréables.

Extrait du livre : Grâce infinie de Bryan Chapell


Avec moi où que je sois 

C'était là une grande grâce pour Josaphat, car une nombreuse multitude était sortie contre lui; et c'en sera une grande pour moi aussi, car j'ai de pressants besoins, et je n'ai ni force ni sagesse. Si le Seigneur est avec moi, peu importe qui me quitte. Si le Seigneur est avec moi, je vaincrai dans le combat de la vie, et plus seront grandes mes épreuves, plus glorieuse sera la victoire.

Mais suis-je assuré que l'Eternel est avec moi ? 

Certainement il est avec moi, si je suis avec lui. Si j'ai confiance dans sa fidélité et foi dans sa Parole, il sera sûrement avec moi. Si je suis du côté de Satan, Dieu est contre moi, il ne peut en être autrement; mais si je vis pour honorer Dieu, je peux être sûr qu'il m'honorera aussi. Je suis assuré que Dieu est avec moi, si Jésus est mon seul, unique Sauveur. Si j'ai confié mon âme aux mains du Fils unique de Dieu, alors je peux être certain que Dieu le Père déploiera toute sa puissance pour me préserver, de crainte que son Fils ne soit déshonoré. Que la foi me soit donnée pour que je m'empare de la courte mais douce promesse de ce jour ! 

Seigneur, accomplis ta parole pour ton serviteur ! Sois avec moi dans la maison, dans la rue, dans les champs, dans la boutique, que je sois en compagnie ou que je sois seul. Et sois aussi, Seigneur, avec ton peuple tout entier ! Amen !

ltdlf


Dieu, un cœur de père

Même si tu sais que Dieu existe, qu'Il est tout-puissant et a tout créé, le connais-tu comme un Père ? Peut-être as-tu répété le « Notre Père », mais es-tu un de ses enfants, est-il réellement ton Père ?

Dans les épreuves, les difficultés, un enfant peut compter sur son père. S'il est triste, son père le console ; s'il a peur, son père lui tient la main. Il lui procure logement, nourriture et vêtement. 

Dieu ne serait-il qu'un Dieu lointain, impersonnel, qui n'éprouve pas d'intérêt pour ses créatures ? Il n'est pas une puissance vague et confuse. Ce Dieu éternel est aussi un Dieu plein d'amour. Il a voulu avoir des relations avec les humains, et a envoyé son Fils unique, Jésus Christ, dans le monde pour se révéler comme Père : « Celui qui m'a vu a vu le Père », déclare Jésus. « Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui l'a fait connaître ». Faire connaître le Père est une des missions du Seigneur Jésus. Comment Dieu nous a-t-il prouvé son amour ? En envoyant son Fils sur la terre pour nous délivrer de la servitude du péché et nous faire entrer dans sa famille, nous donner le droit d'être ses enfants. 

« Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu » (1 Jean 3 : 1). 

Alors, pour ses enfants, tous les événements, toutes les difficultés de la vie ne viennent pas du hasard, mais sont permis par le Père qui veille sur chacun des siens. Il les éduque et veut leur « faire du bien à la fin » (Deutéronome 8 : 16). 

lbs


La virgule déplacée 

On raconte que le roi Humbert d'Italie reçut un jour un courrier d'un homme condamné à plusieurs années de prison. Il demandait une remise de peine. 

Le ministre de la justice avait noté en marge du document : « Grâce impossible, qu'il reste en prison ! »

Le roi lut la demande avec attention, étudia le cas du condamné, prit sa plume et déplaça la virgule vers la gauche dans la remarque du ministre. On lisait alors : « Grâce, impossible qu'il reste en prison ! » Sous cette remarque, il ajouta : « Accordé ». Le condamné était libre. 

Le comportement de ce roi fait penser au Seigneur Jésus. Les accusations portées contre nous sont entièrement justifiées. La Loi nous condamne justement. Mais Jésus a pris sur lui la culpabilité de tous ceux qui croient en lui, et a subi à leur place le jugement de Dieu. Ainsi, puisqu'il nous a fait grâce, il est impossible que nous soyons encore condamnés. Cela lui a coûté infiniment plus qu'un simple trait de plume ! Les évangiles et les psaumes nous présentent un tableau saisissant des souffrances expiatoires et de la mort de Jésus. 

Et pour celui qui reconnaît sa culpabilité devant Dieu et croit à l'œuvre rédemptrice du Seigneur, le salut de Dieu va beaucoup plus loin que la grâce du roi. Non seulement il est gracié et voit sa peine annulée, mais il est rendu juste ! L'œuvre expiatoire de Jésus est parfaite. Tous ceux qui croient en lui peuvent désormais se tenir devant Dieu avec la pleine assurance qu'à la croix, la question de leurs péchés a été réglée pour l'éternité. 

lbs




Ce qu'il faut mettre en première ligne 

Aucune parole n'est plus révolutionnaire que cette parole de Jésus : "Cherchez premièrement le Royaume de Dieu." Même les plus pieux d'entre nous raisonnent tout autrement : "II faut bien que je vive; que j'aie de quoi manger; que j'aie un peu d'argent." Notre grand souci n'est pas le Royaume de Dieu, mais le maintien de notre vie physique. Jésus renverse l'ordre : d'abord nos rapports avec Dieu; nous avons à mettre cela en première ligne; le reste viendra ensuite.

"Ne vous inquiétez pas pour votre vie..."

Combien il est déraisonnable, nous dit Jésus, de s'attacher si ardemment à tous ces biens matériels ! Remarquez que Jésus ne prêche pas du tout l'insouciance. Celui qui ne s'inquiète de rien est un insensé. Le disciple de Jésus doit s'attacher avant tout à ses rapports avec Dieu, et subordonner, mais non pas supprimer, toutes ses autres préoccupations à celle-là. Ne vous laissez pas dominer par l'idée de ce que vous aurez à manger et à boire. Il y a des gens qui ne s'inquiètent pas du tout de ce qu'ils mangent et boivent, et ils ont à en souffrir; ils ne s'inquiètent pas de leurs vêtements, et leur tenue n'est pas ce qu'elle devrait être; ils ne s'inquiètent pas de leurs affaires, et Dieu les tient pour responsables. Jésus nous dit : Premièrement le Royaume de Dieu, et secondement tout le reste.

Obéir à cet enseignement de Jésus est très difficile; il faut beaucoup de courage à un chrétien pour qu'il permette au Saint-Esprit de le plier à cette sévère discipline.

tpqr 


Établi et gardé 

Les hommes sont souvent dénués de raison comme de foi; nous avons, hélas, à rencontrer de ces "hommes fâcheux et méchants" dont il est parlé, gens avec lesquels il est inutile de discuter, et de chercher à être en paix. Leur cœur est faux et leur langue trompeuse. Devons-nous nous en tourmenter? Non, tournons-nous plutôt vers le Seigneur qui, lui, est fidèle. Aucune de ses promesses ne nous manquera. Jamais il ne nous demandera quoi que ce soit de déraisonnable. Jamais il ne se montrera infidèle à notre égard. Notre Dieu est fidèle. C'est là notre sujet de joie.

Il nous affermira tellement, que les méchants ne pourront nous faire déchoir, et nous gardera si bien qu'aucun des maux qui nous assaillent ne pourra nous causer de dommage. Bienheureux sommes-nous de ne pas avoir nous-mêmes à disputer avec les hommes, mais de pouvoir nous réfugier auprès du Seigneur Jésus dont la sympathie ne nous fera pas défaut. En lui nous trouvons un cœur vrai, une âme sûre, un amour inaltérable sur qui nous pouvons nous reposer. Le Seigneur accomplira en nous, ses serviteurs, tous les desseins de sa grâce. Ne permettons donc pas à la crainte d'effleurer seulement notre esprit. Tous les hommes et tous les démons réunis ne pourront jamais nous soustraire à cette protection divine. Que Dieu donc nous affermisse et nous préserve en ce jour !


La foi d'Abraham

Dans l'Ancien Testament, le fait que le croyant est en relation personnelle avec Dieu se manifeste souvent par une séparation totale entre lui et son milieu. Abraham quitte et son pays et sa parenté. Aujourd'hui, la séparation doit s'accomplir plutôt entre notre manière de voir les choses et celle de nos parents et amis les plus chers, lorsqu'ils n'ont pas de relation personnelle avec Dieu. Jésus a bien marqué cela. (Luc 14:26

La foi ne connaît pas le but vers lequel elle est conduite, mais elle aime et elle connaît Celui qui la conduit. Il ne s'agit pas de nous conduire nous-mêmes par notre intelligence, mais de saisir par la foi la main de notre Conducteur. Par la foi nous saisissons Dieu personnellement. Mais quelle erreur de s'imaginer que Dieu nous conduira toujours vers le succès ! 

Le but final qu'on atteint quand on vit par la foi, c'est qu'on acquiert du caractère. Notre vie spirituelle a des hauts et des bas. Quand nous sommes en prière, la bénédiction de Dieu nous transfigure; puis nous retombons dans le train-train de la vie journalière, et la lumière disparaît. La vie par la foi, ce n'est pas un envol momentané; c'est une vie où l'on marche droit devant soi, sans jamais faiblir. Il ne s'agit pas de sanctification, mais de quelque chose de bien plus élevé, d'une foi mise à l'épreuve et qui a tenu bon. Abraham n'est pas à proprement parler un modèle de sanctification, c'est le type de l'homme vivant par la foi, d'une foi éprouvée en un Dieu infiniment réel. Abraham, nous est-il dit, eut foi en Dieu. 

lbs



Quel amour ?  

Au nom de l'amour : voilà un thème populaire dans la littérature, les chansons, les films ! Que ne fait-on pas au nom de l'amour ? On convoite, on trompe. On tue même au nom de l'amour ! Tout cela parce que l'amour humain, en fait fortement motivé par l'amour de soi-même, est si proche de la haine.

Le verset cité ce jour montre que le véritable amour ne peut venir que de Dieu. Il a été manifesté envers l'homme lorsqu'il est apparu dans la personne de Jésus Christ. Le Fils de Dieu est venu faire connaître le cœur du Père. L'amour de Dieu peut être vu aussi dans la vie d'un chrétien à travers l'humilité et l'oubli de soi. L'amour ne se glorifie pas, ne s'enfle pas d'orgueil, car il ne pense pas à soi, ne se compare pas aux autres, mais se met à leur service.

Chrétiens, souvenons-nous que nous ne possédons pas l'amour en nous-mêmes ! Il n'émane pas de notre propre nature humaine, qui est incapable de faire le bien selon Dieu. Christ a montré dans toute sa vie ce qu'est la vraie humilité, et sa mort pour des êtres haïssables est la plus grande expression de son amour. Il nous a fait connaître Dieu qui est amour (1 Jean 4 : 8). Maintenant l'amour de Dieu est « versé dans nos cœurs par l'Esprit Saint » (Romains 5 : 5), afin qu'il soit visible autour de nous. C'est la responsabilité et le rôle de tout chrétien de faire connaître l'amour de Dieu qui, dans sa pureté, « se réjouit avec la vérité » (1 Corinthiens 13 : 6).

lbs


Les yeux fixés sur le Seigneur 


Sur notre chemin de vie, il nous arrive de nous emmêler les pieds dans des filets qui ralentissent notre marche. Pour l'un, ce sera la maladie, pour l'autre les ennuis financiers, pour l'autre encore ce sera le deuil, l'abandon, le rejet, etc. Ces catastrophes plus ou moins grandes, plus ou moins douloureuses et supportables selon nos sensibilités, peuvent littéralement nous mettre à terre et nous empêcher de poursuivre la route, pour peu que nous ne comptions que sur nos propres forces pour parvenir à nous relever, ne pas flancher et tenter d'avancer...

Mes yeux sont constamment tournés vers l'Éternel car c'est Lui qui dégage mes pieds pris au filet. Psaumes 25.15 (BDS). Les yeux fixés sur le Seigneur Sur notre chemin de vie, il nous arrive de nous emmêler les pieds dans des filets qui ralentissent notre marche. Pour l'un, ce sera la maladie, pour l'autre les ennuis financiers, pour l'autre encore ce sera le deuil, l'abandon, le rejet, etc. Ces catastrophes plus ou moins grandes, plus ou moins douloureuses et supportables selon nos sensibilités, peuvent littéralement nous mettre à terre et nous empêcher de poursuivre la route, pour peu que nous ne comptions que sur nos propres forces pour parvenir à nous relever, ne pas flancher et tenter d'avancer... Avez-vous remarqué combien il est facile d'avoir les yeux fixés sur nos pieds enchevêtrés dans ces filets, et d'instinctivement chercher une solution humaine pour nous en défaire, plutôt que de lever les yeux au Ciel et nous appuyer sur la puissance de Dieu ? Que de temps perdu... Que d'énergie déployée pour rien... Que de larmes inutiles... Tandis que nous regardons vers le bas et nous débattons pour être délivrés de cette entrave, Dieu est en haut. Il attend que nous attrapions Sa main pour nous rassurer et nous aider mais, bien souvent, nous n'avons pas l'instinct de relever la tête et de nous accrocher à Lui (Psaumes 91.3).

À chaque épreuve, à chaque moment compliqué de la vie, rappelons-nous que nous avons un Souverain dans les Cieux à qui toutes choses sont soumises, et qui détient d'avance la solution pour nous libérer de nos impasses, ou tout au moins pour nous soutenir et nous permettre de traverser ces épreuves en paix. Oui, Dieu connaît nos besoins, nos questionnements et notre détresse. Il ne prend pas plaisir à nos malheurs mais pour qu'Il puisse agir, il nous faut reconnaître notre faiblesse et avoir confiance dans le moyen et le temps qu'Il utilisera pour venir nous secourir. Dieu attend de nous une foi inébranlable, une conviction absolue qu'à Lui, tout est possible (Luc 1.37 ; Matthieu 19.26). Soyons donc comme le psalmiste qui a écrit le psaume de cette méditation : malgré les épreuves que nous subissons et ne comprenons pas toujours, choisissons de regarder constamment à Celui qui est au-dessus de toutes choses et de toutes circonstances !

365j


La vallée des ténèbres 

La vallée des ténèbres Être guidé par le Bon Berger demande parfois du courage et une pleine confiance en Lui. Ici, la vallée remplie de ténèbres et de mort représente les dangers quotidiens auxquels nous sommes confrontés mais aussi les esprits impurs et mauvais qui nous entourent.

Il y a de ces moments dans nos vies où tout bascule, la crainte se saisit de nous, l'angoisse nous étreint, nous sommes happés par le vide et nous prenons conscience de toute la méchanceté du monde des ténèbres. C'est à cet endroit que notre confiance en Jésus sera salutaire. David criera haut et fort : « Je ne crains aucun mal ! ». Aucun mal ! Seigneur Tu es auprès de moi, aucun mal ! Ta houlette me conduit à travers cette vallée, aucun mal ! Tu as ton bâton pour battre ceux qui voudraient me faire du mal, Toi l'Éternel Dieu, Tu me protèges : JE NE CRAINS AUCUN MAL ! 

La question est : avons-nous cette confiance ? Suis-je là à me plaindre : « Seigneur pourquoi m'as-tu amené ici ? ». Ou suis-je prêt à accepter le défi en sachant qu'après cette traversée, je serai plus fort spirituellement, plus affermi, plus près du cœur du Berger ? La vie avec le Seigneur n'est pas un long fleuve tranquille, c'est une aventure palpitante. La maturité s'acquiert après ces confrontations avec le monde des ténèbres, notre destinée est d'être « plus que vainqueur » mais n'oublions jamais que c'est AVEC notre Bon Berger.

365j


La bienfaisance  

Un jeune garçon, élevé dans une famille démunie, était souvent l'objet de moqueries de la part de ses camarades. Ils plaisantaient au sujet de sa tenue, mais aussi au sujet de sa persévérance à prier et à se confier en Dieu. A tel point qu'un jour l'un d'eux lui demanda : « Pourquoi est-ce que tu continues à prier puisque le bon Dieu ne te répond jamais ? Il pourrait au moins te donner des habits convenables ! » L'enfant resta silencieux un moment, puis répondit : « Oh, Dieu répond toujours ; il a sûrement dit à quelqu'un de s'en occuper, mais cette personne a oublié » ! 

Peut-être que cette petite histoire vous parle comme elle a parlé à ma conscience. Notre modèle, Jésus Christ, « a passé de lieu en lieu, en faisant du bien » (Actes 10. 38). Il a toujours été disponible pour ceux qu'il rencontrait. Il a dit à ses disciples que le moindre verre d'eau offert ne perdrait pas sa récompense (Matthieu 10. 42). 

Quand nous serons au ciel, il sera trop tard pour imiter notre maître, car tout besoin aura disparu. Les occasions sont nombreuses autour de nous, à notre porte, dans notre ville, parmi les chrétiens ou les non-chrétiens. Demandons à Dieu d'ouvrir notre intelligence et notre cœur (et notre portefeuille) pour que nous discernions les œuvres qu'il a préparées pour nous, et que nous les fassions (Ephésiens 2 : 10). 

Ainsi donc, quand nous en avons l'occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux qui appartiennent à la famille des croyants (voir Galates 6 : 10). 

lbs


Tout va bien !  

Cette réponse est peut-être la plus belle déclaration de foi que nous puissions trouver dans la Parole de Dieu. La femme qui l'a prononcée était une Sunamite, stérile, mais pour qui le prophète Élisée avait prophétisé la naissance d'un enfant. Et en effet, l'enfant était venu au monde mais quelque temps plus tard, souffrant de maux de tête, il était mort dans les bras de sa mère. 

Quand son mari demanda le pourquoi de son désir précipité d'aller voir le prophète, elle lui fit cette déclaration : Tout va bien ! Son enfant était mort, étendu sur un lit, elle devait avoir le cœur en morceaux mais, au lieu de considérer ce que ses yeux et ses sens pouvaient constater, loin de sombrer dans le désespoir et la panique, elle affirma sa foi et j'imagine qu'elle pensait que Dieu pouvait renverser la situation, aussi dramatique soit-elle, à travers son serviteur Élisée. 

Quel est le constat que nos yeux, nos sens et notre logique font sur notre vie aujourd'hui ? Cette « réalité » nous pousse-t-elle à dire : Tout va mal ! Si nous nous en tenons à ces seuls facteurs, cela semble vrai ; parfois tout nous semble définitivement « mort », perdu et irrémédiable. 

La foi a un tout autre regard car elle ne se laisse pas arrêter par ce premier constat. Elle garde les yeux ouverts sur les réalités spirituelles et notamment celles-ci : Dieu est sur Son trône, Il règne et Il est capable de remédier à l'irrémédiable. La Sunamite ne ment pas quand elle dit : « Tout va bien ! ». Ce n'est pas du positivisme à la méthode Coué mais c'est une démonstration de ce qui ne se voit pas encore mais qui fait partie des réalités de notre Père Céleste (Hébreux 11.1). 

Nous savons que dans les temps difficiles, il faut une grâce de Dieu pour faire ce genre de déclaration mais soyons encouragés par la suite de l'histoire : Élisée s'est déplacé et l'enfant est revenu à la vie.

Quelle que soit la noirceur de ta situation, tourne-toi vers le Créateur de l'univers et mets ta foi en action. Invoque-le et demande-Lui cette grâce, Il agira c'est sûr. Laisse-toi pénétrer par ces paroles d'Ésaïe 41.10

« Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante. ». 

365j


Verset du jour

Lundi 8 février 2021

Ce beau verset indique clairement que le Seigneur Jésus-Christ est lui-même le Chemin qui mène au ciel. Il ne montre pas seulement le chemin ; Il est LE Chemin. 

Le salut se trouve en une personne : si nous acceptons cette personne pour nous-même, le salut nous appartient. Le christianisme, c'est Christ. Le Seigneur Jésus ne constitue pas seulement un chemin parmi d'autres : Il est le seul Chemin. Nul ne vient au Père que par lui. Le chemin qui mène à Dieu ne passe ni par les Dix Commandements, ni par la règle d'or, ni par des rites, ni par l'appartenance à une Eglise - mais par Christ et Christ seul. 

Aujourd'hui beaucoup affirment que ce que nous croyons importe peu, dès l'instant où nous sommes sincères. En outre, d'après eux toutes les religions comportent des aspects positifs et toutes conduisent au ciel. Mais Jésus déclara : Nul ne vient au Père que par moi. Ensuite le Seigneur est LA Vérité. Il n'enseigne pas seulement la Vérité, Il est la Vérité. Il est l'incarnation de la Vérité. Ceux qui possèdent Christ possèdent la Vérité. Elle ne se trouve nulle part ailleurs.Jésus-Christ est LA Vie. Il est la source de la vie spirituelle et éternelle. Ceux qui le reçoivent possèdent la vie éternelle parce qu'Il est la Vie


Ne jamais désespérer  

Réalisée déjà par la première venue de notre glorieux Sauveur, cette prophétie, qui doit avoir un accomplissement plus éclatant encore lors de son retour, est en même temps une promesse pour notre vie journalière. La route est-elle ténébreuse pour toi aujourd'hui? L'obscurité de la nuit te semble-t-elle plus noire et plus profonde? Ne désespère pas, car le jour s'approche. L'heure la plus sombre est celle qui précède l'aurore. 

Le soleil qui va se lever pour toi est LE SOLEIL, le Soleil de justice, dont tous les rayons sont sainteté. Il vient te réjouir de cette lumière où brillent sa justice et sa miséricorde. A sa clarté vivifiante, tu trouveras le salut. Jésus est la manifestation de la sainteté de Dieu, en même temps que de son amour. Notre délivrance, quand elle viendra, sera sûre, car elle est juste. 

La seule question que nous poserons sera de savoir si nous craignons le nom du Seigneur. Si nous révérons le Dieu vivant en marchant dans ses voies. S'il en est ainsi, la nuit, pour nous, sera de courte durée; et lorsque le matin paraîtra, toute maladie et toute tristesse de notre âme disparaîtront pour toujours. Lumière, chaleur, joie, clarté de vue seront notre partage, accompagnées de la guérison de toute infirmité et de toute peine. Jésus s'est-il levé sur nous? Réjouissons-nous à ce soleil. A-t-il caché sa face? Attendons son lever. Aussi sûrement que l'astre du jour, il va briller pour nous. 

CS


Dieu est toujours à l'écoute 

Nos amis peuvent être infidèles, mais le Seigneur ne se détournera jamais de l'âme sincère. Il écoutera, au contraire, ses désirs. Le prophète nous dit, il est vrai: "Ne crois point à ton intime ami, et garde-toi d'ouvrir la bouche devant celle qui dort en ton sein." Triste état que celui-là. Mais fussions-nous dans cette situation-là, notre Ami céleste reste fidèle, et nous pouvons lui dire toutes nos peines. 

Notre sagesse consiste à regarder au Seigneur, non à discuter avec les hommes. Si nos proches semblent ne faire aucun cas de nos appels, attendons-nous au Dieu ne notre salut qui "nous exaucera." Il nous entendra d'autant mieux que nous rencontrerons plus de mauvaise volonté et d'opposition, et nous aurons bientôt lieu de nous écrier: "Toi, ô mon ennemie, ne te réjouis point sur moi."

Parce que Dieu est le Dieu Vivant, il peut exaucer; parce qu'il est le Dieu d'amour il veut exaucer; parce qu'il est le Dieu de l'Alliance, il s'engage à exaucer. Si chacun de nous, nous pouvons personnellement l'appeler "mon Dieu," nous pouvons avec certitude absolue ajouter: "Mon Dieu m'exaucera." Viens donc, toi dont le cœur saigne aujourd'hui; expose ta souffrance à l’Éternel ton Dieu, assuré qu'il t'écoute, et tous, allons nous agenouiller devant Lui, répétant dans le secret de notre cœur: "Mon Dieu m'exaucera." 

Les trésors de la foi


Une escorte merveilleuse 

Avons-nous à nous mettre en route, et avons-nous besoin pour cela d'une grâce spéciale? En voici une bien précieuse: la présence et la garde de Dieu. En tout lieu il nous faut l'une et l'autre, et nous les aurons, si nous sommes conduits par le devoir, et non par une simple fantaisie. Pourquoi regarder notre départ pour une autre contrée comme une triste obligation, quand c'est la volonté de Dieu qui nous y appelle? Dans tous les pays le croyant est étranger et voyager, et en toute contrée le Seigneur sera son asile. Il l'a été pour les saints de tous les âges. 

Nous pouvons perdre l'appui de notre gouvernement terrestre, mais lorsque Dieu dit: "Je te garderai," nous n'avons aucun danger à craindre. C'est le meilleur passeport pour un voyageur, l'escorte la plus sûre pour un émigrant. 

Jusque-là, Jacob n'avait jamais quitté la maison paternelle. N'ayant pas l'esprit aventureux de son frère, il était resté l'enfant de sa mère. Quand il dût partir pour l'étranger, Dieu l'accompagna. Il avait peu de bagages et pas de suite. Mais jamais prince n'eut plus noble garde du corps. Les anges veillaient sur lui pendant son sommeil et l’Éternel Dieu lui parlait. 

Et nous, si le Seigneur nous dit de partir aussi, disons avec Jésus: "Levons-nous, partons d'ici." 

Les trésors de la foi


La vraie prudence 

Un avertissement dont nous avons besoin qu'on nous le répète souvent, c'est bien celui-ci : les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les plaisirs de la vie tendent sans cesse à étouffer en nous la divine semence. C'est tantôt la nourriture et le vêtement, tantôt l'argent qu'on possède ou le manque d'argent, les amis qu'on a ou qu'on voudrait avoir, les difficultés de tout genre. C'est un flot qui monte toujours, et qui risque de nous submerger, si l'Esprit de Dieu n'est pas en nous, digue sûre et infranchissable. 

Ne vous faites pas de souci pour votre subsistance. Ne vous inquiétez que d'une seule chose, nous dit le Seigneur, de votre position à mon égard. 

Le sens commun se rebiffe là-contre : "Mais c'est absurde ! Il faut bien que je m'inquiète de comment je vivrai, de ce que je mangerai, de ce que je boirai." - "Non, dit Jésus, il ne le faut pas." N'allez pas vous imaginer là-dessus qu'Il ne sait rien de vos circonstances particulières. Il les connaît mieux que vous, et il vous dit : "D'abord Dieu, et le reste ensuite." 

"A chaque jour suffit son mal." Quel est donc le mal qui vous harcèle aujourd'hui ? Serait-ce des esprits malins qui vous soufflent à l'oreille : "Que faire cet été ? Que faire dans un mois ?" - "Ne vous inquiétez de rien", dit Jésus. La vraie prudence, c'est de penser au "combien plus" de votre Père céleste. 

tpqir


Verset du jour

Mardi 19 janvier 2021

Que chacun donne comme il l'a résolu dans son cœur. Il doit tenir compte de ses besoins immédiats et de ses obligations légitimes dans la vie. Mais il doit par-dessus tout penser aux besoins de ses frères et sœurs dans la foi et aux droits que le Seigneur a sur sa propre vie. 

Tout compte fait, il devra donner sans tristesse ni contrainte. On peut donner et ne pas être heureux de l'avoir fait. On peut également donner sous la pression d'appels émouvants ou parce qu'on se sent gêné devant les autres de garder fermé son porte-monnaie. Qu'il n'en soit pas ainsi, car Dieu aime celui qui donne avec joie. 

Signalons même que la racine du mot grec traduit par joie (hilaron) a donné en français « hilarité ».Dieu a-t-Il réellement besoin de notre argent ? Certainement pas, puisque les bêtes des montagnes lui appartiennent par milliers et que s'Il avait besoin de quoi que ce soit, Il ne nous le dirait pas (Ps 50.10-12). 

Ce qui compte pour lui, ce sont les dispositions de nos cœurs. Il trouve son plaisir dans le chrétien qui est tellement rempli de la joie du Seigneur qu'il souhaite partager ce qu'il possède avec les autres.Dieu aime celui qui donne avec joie, car :Le don joyeux procède de l'amour ; il exprime donc l'amour d'une personne qui aime une personne aimée et la joie de leur communion. 

Donner est le langage propre à l'amour :

« Dieu a tant aimé qu'Il a donné ! » 

L'amour trouve sa raison d'être en se donnant lui-même. La seule fierté qu'il possède, c'est la joie de se livrer. Si l'amour englobe tout, il ne possède cependant rien. (Jowett)



Verset du jour

Vendredi 15 janvier 2021

L'Éternel est magnifique dans sa façon de soutenir tous ceux qui tombent sous les fardeaux de la vie. Et il redresse ceux qui sont courbés sous le poids des pressions et des difficultés. 


Six conseils pour lire la Bible 

  1. Priez avant d'ouvrir votre Bible : Pour la comprendre, vous avez besoin du secours du Saint Esprit.
  2. Lisez votre Bible attentivement : Relevez les promesses qu'elle vous fait les ordres qu'elle vous donne les enseignements qui vous paraissent nouveaux. 
  3. Lisez votre Bible régulièrement : Chaque jour nourrissez votre âme de la Parole de Dieu. Souvenez-vous que Jésus lui-même a dit : « L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 : 4). 
  4. Commencez par les évangiles : Ne vous laissez pas arrêter par ce que vous ne comprenez pas immédiatement. La révélation de Dieu est très souvent progressive. Il ne nous dit pas tout à la fois. Il est normal que la Bible contienne des mystères qui nous dépassent, puisqu'elle est la Parole de Dieu. 
  5. Cherchez Jésus dans votre Bible : Elle nous a été donnée pour nous mettre en relation avec Dieu, par Jésus Christ. Il est le thème central et essentiel de la Bible. L'Ancien Testament a été écrit pour préparer sa venue. Le Nouveau atteste le fait qu'il est venu. 
  6. Obéissez au message de la Bible : Toute insoumission, toute désobéissance à ce qu'elle ordonne constitue un péché. Quand elle dicte une attitude, une conduite, un mode de vie, nous devons obéir. Notre soumission à la Bible honore Celui qui l'a écrite. 

lbs


Obtenir en donnant 

Pour voir mon âme prospérer, il ne faut pas que j'accumule mes trésors, mais que j'en fasse part aux pas. Les chemin de la fortune pour le monde est l'économie poussée jusqu'à l'avarice; mais la voie de Dieu est toute différente: "Tel répand son bien, nous dit-il, qui l'augmentera encore; tel le resserre plus qu'il ne faut qui sera dans la disette." Donner est donc le mode d'action de la foi pour acquérir la richesse. Faisons-en l'expérience; nous verrons qu'il nous sera toujours accordé en retour de notre libéralité des biens en suffisance pour nos besoins. 

En réalité, je ne suis pas assuré de devenir riche par ce moyen. Mais selon la promesse, en étant bienfaisant je serai engraissé, sans l'être cependant outre mesure. Un embonpoint physique trop prononcé rend la marche du corps pesante et malaisée, et une trop grande abondance de biens risquerait d'arrêter mon avancement spirituel et de m'entraîner dans une mondanité qui paralyserait mon cœur. Il me suffit donc d'être juste assez nourri pour être en santé. 

Mais il est une surabondance que je ne saurais trop désirer; celle de pensées généreuses envers mon Dieu et mes semblables. Que je sache faire part à ceux-ci des grâces spirituelles dont j'ai été enrichi. Les ayant reçues gratuitement, je les donnerai gratuitement et en userai libéralement, marchant ainsi sur les traces de mon Sauveur qui s'est donné lui-même pour moi. 

ltdlf


Simple religion ou relation ? 

Arrivés en gare à l'avance, deux voyageurs pensaient pouvoir choisir les meilleures places dans la rame de train en attente sur le quai. Les conversations étaient bien engagées quand un employé vint leur demander d'aller sans tarder à l'avant du train. « Qu'est-ce qui manque à cette voiture ? demandèrent-ils. - Rien, dit l'employé avec un sourire un peu narquois, mais elle n'est accrochée à rien qui puisse vous conduire quelque part ! » C'est bien là le revers de tant de théories et de vaines croyances dont s'empare l'esprit des hommes ; elle ne conduisent nulle part. Celui qui veut voyager vers un avenir certain doit s'assurer que le wagon est bien accroché. « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Actes 2 : 21), voilà l'affirmation divine qui nous permet d'envisager le terme du voyage en toute sécurité. Mais se dire chrétien parce qu'on a été baptisé, et qu'on a suivi les rites de la religion qui nous convenait le mieux, c'est prendre place dans le wagon qui ne parviendra jamais à nous amener au but.

En qui mettons-nous notre confiance pour assurer notre avenir et notre bonheur éternel ? Le seul lien qui puisse unir à Jésus le Sauveur, c'est la foi en lui et en l'oeuvre de la croix. Là il a payé notre dette. A ceux qui le croient, il donne la vie éternelle. « Qui croit au Fils (de Dieu) a la vie éternelle » (Jean 3 : 36). 

lbs


L'aide d'en dehors  

La promesse d'hier nous assurait la force pour notre tâche. Celle-ci nous garantit l'aide de Dieu quand nous ne pouvons pas agir seuls. Le Seigneur dit: "Je suis ton aide." La force intérieure est complétée par le secours extérieur. Dieu peut, s'il le juge à propos, nous fournir des aides pour les luttes que nous avons à soutenir. Mais s'il nous en prive, lui-même se tiendra à notre côté, et cette assistance-là est préférable à celle de légion d'êtres humains. Ce secours vient au temps voulu. Il est efficace et sage tout à la fois, il est approprié aux circonstances de celui auquel il s'adresse. C'est même plus qu'un simple secours; car le Seigneur se charge de notre fardeau tout entier et subvient complètement à nos besoins. "l'Eternel notre Dieu est avec nous pour nous aider et pour nous conduire dans les combats." 

Parce qu'il nous a déjà secourus, nous pouvons nous confier en lui pour le présent et pour l'avenir. Notre prière est: "Seigneur, sois mon secours;" -notre expérience: "L'Esprit nous soulage dans nos infirmités;" -notre attente: "Mon secours vient de l'Eternel;" -notre chant sera bientôt: "Mon coeur a eu confiance en lui, et il m'a secouru." "Ainsi, mon âme, attends-toi à l'Eternel et demeure ferme et il fortifiera ton coeur. Attends-toi, dis-je, à l'Eternel."

Les trésors de la foi


Verset du jour

Dimanche 3 Janvier

Destinée royale 

Au commencement, Dieu créa l'homme et la femme à Son image, c'est-à-dire semblables à Sa nature divine et royale... 

Bien souvent, nous nous définissons par rapport à notre condition terrestre : selon notre milieu social, notre apparence, nos préférences, nos capacités intellectuelles, etc. Ce n'est pourtant pas ainsi que nous voit le Créateur ! Pour Lui, qu'importe que nous soyons grand ou petit, blond ou brun, blanc ou noir, pauvre ou riche, intelligent ou pas... Il nous aime TOUS de la même façon et voit chacun de Ses enfants comme des « petits Christ », c'est-à-dire des êtres déterminés non par leur situation, ou identifiés selon des perceptions et des critères humains, mais appelés à devenir semblables au Maître. Et non, être rendu semblable à l'image de Christ n'est pas une mission impossible ! Dans la Bible, les écritures affirment qu'en fixant nos regards sur Jésus nous sommes transformés jour après jour et Lui ressemblons de plus en plus, non pas avec nos propres forces mais par l'action de Son Esprit (2 Corinthiens 3.18). 

Jésus est le premier fils des enfants de Dieu et, aussi incroyable que cela puisse être, si nous reconnaissons Jésus en tant que Sauveur et Seigneur, alors Celui-ci fait de nous Ses frères et sœurs, et nous donne part à Sa divinité, à Sa royauté et aux richesses éternelles. Cependant, pour hériter de tout cela, nous ne pouvons demeurer dans la même condition, conserver la même mentalité, avoir les mêmes aspirations et continuer de s'égarer dans les mêmes péchés qu'avant la révélation de Christ. À la conversion, Il nous a ouvert les yeux sur notre véritable identité et nous a libérés des choses anciennes. Ainsi, nous ne devons plus être soumis au péché, mais il nous faut le soumettre.

Car à celui qui veut régner pour l'éternité aux côtés de Christ, Dieu l'appelle dès aujourd'hui à vivre comme un roi, comme un digne héritier du Royaume des Cieux et comme une fille ou un fils en marche sur le chemin de la sanctification, de la consécration, de la pureté et de l'amour. Cependant, à celui qui poursuit les choses du monde plutôt que celles du Royaume, Dieu dit qu'il n'est pas appelé à régner avec Lui, mais qu'il est son ennemi (Jacques 4.4). 

Certes, ce chemin d'obéissance n'est pas le plus facile à suivre, mais lui seul nous conduira vers notre véritable et royale destinée ! 

365 j


Verset du jour

Vendredi 1 Janvier 2021

Meilleurs vœux ! 

Lors du passage d'une année à l'autre, les vœux vont bon train, en famille, entre voisins, au travail : Meilleurs vœux, bonne année et surtout bonne santé ; c'est l'essentiel ! 

Oui, mais qu'est-ce qui va s'inscrire sur cette grande page blanche qu'est la nouvelle année ? Que nous apportera-t-elle ? Que nous enlèvera-t-elle ? Personne ne sait à l'avance ce qu'elle réserve. Que désirer ? Une bonne santé, bien sûr ! Mais est-ce là l'essentiel ? Chacun a des espoirs et des projets qu'il espère voir se réaliser, mais on n'est même pas sûr du jour de demain. Qui va répondre à mes interrogations, qui va effectivement piloter ma vie ? Le hasard, le contrôle minutieux de mes activités, de ma santé ? C'est oublier que bien des circonstances m'échappent. Notre santé peut dépendre de la solidité d'un petit vaisseau cérébral, à peine plus épais qu'un cheveu. Si je me soucie de l'essentiel, je ne peux pas me contenter de faire un pari sur l'avenir, en me persuadant que tout ira bien. 

Seule une relation confiante et heureuse avec Dieu peut éclairer notre avenir et nous donner la paix. Pas seulement pour un jour ou une année, mais pour toute la vie : la vie présente et celle qui est à venir, au-delà de la mort. Connaître Jésus comme Sauveur, c'est recevoir la vie éternelle, entrer dans une vraie relation avec Dieu, sûre espérance et guide de notre vie.

Plus que des vœux, c'est notre prière instante pour chacun des lecteurs. 

lbs 


Verset du jour

Mardi 30 décembre 2020

L'Evangile est pour les vivants 

Bien des gens s'attendent à ce qu'on s'occupe de leur âme après la mort. Quelques-uns même, qui ne se sont guère occupés d'elle pendant leur vie, conscients d'une fin prochaine, laissent des instructions au sujet de leur enterrement et même de la cérémonie religieuse. Au cours de celle-ci, il sera tout à fait convenable qu'on évoque les grands sujets habituels : Dieu, l'éternité, le pardon des péchés, la grâce, la vie éternelle. Hélas, de cette prédication, le défunt ne pourra plus profiter. Quant à ceux qui seront venus l'accompagner jusqu'à la tombe, pourquoi raisonneraient-ils autrement que le faisait jadis leur ami disparu ? « Nous sommes vivants, se diront-ils. Dieu soit loué, l'au-delà ne nous concerne pas encore ! L’Évangile, c'est l'affaire des morts nous nous en inquiéterons quand ce sera notre tour - le plus tard possible - de passer de l'autre côté ». -

L’Évangile n'est pas pour les morts, il est pour les vivants, donc pour vous et pour moi. Oui, écoutons-le c'est bien à nous que Dieu parle. 

LBS


Verset du jour

Mardi 29 Décembre 2020

Ma patrie céleste 

Car notre cité à nous se trouve dans les cieux. Philippiens 3:20 

Quand un homme prudent se dispose à se rendre dans un pays éloigné, et surtout quand il pense y fixer sa résidence, il étudie la contrée, cherche à se familiariser avec la langue et les coutumes du pays. 

Chers croyants, consacrons-nous beaucoup de temps à « ce qui est en haut », au ciel, notre patrie céleste ? Je vous entends répondre : Le ciel ? Comment voulez-vous que je me le représente ? Même les cosmonautes n'y ont pas vu grand chose ! Mais lisons tout le verset cité : « en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ». 

Nous y avons donc un être cher, un Sauveur vivant, qui nous connaît personnellement, qui nous aime, et qui nous y a donné rendez-vous pour bientôt. N'est-ce pas un motif suffisant pour y penser et nous en réjouir ? 

Si là-haut est notre trésor, là-haut doit être aussi notre coeur. Nous devons en prendre possession par la foi avec une sainte joie. Cela ne nous conduira pas à un mysticisme rêveur, mais cela fera de nous des serviteurs actifs et fidèles de notre Seigneur. 

Veillons donc à ce que notre vue ne soit pas obscurcie. Un très petit objet, lorsqu'on le tient près de l'oeil, nous cache le soleil. Elles sont nombreuses et variées, attrayantes même, les choses qui sont « sur la terre » qui peuvent nous distraire. Prenons garde à ce qui nous voilerait la glorieuse personne de Christ et les choses qui sont en haut. La Parole de Dieu nous les montre par la foi. 

LBS


Verset du jour

Lundi 28 Décembre

La conversion continuée

Ces paroles du Seigneur s'appliquent à notre conversion initiale, mais nous avons à nous convertir tous les jours de notre vie, à nous tourner sans cesse vers Dieu comme de petits enfants. Si nous nous fions à notre intelligence au lieu de nous fier à Dieu, il nous tient pour responsables des conséquences. 

Dès que par la volonté de Dieu nous sommes placés physiquement dans des conditions nouvelles, il nous faut veiller à ce que notre vie naturelle obéisse aux ordres de l'Esprit de Dieu. Avoir obéi une fois n'est pas une preuve suffisante que nous le ferons de nouveau. Pour que notre vie naturelle soit liée à notre vie spirituelle, il faut une conversion sans cesse continuée, chose que nous avons du mal à accepter. Quelles que soient les circonstances où nous sommes placés, l'Esprit de Dieu demeure toujours le même, et son salut ne change pas, mais nous avons à "revêtir l'homme nouveau". Dieu nous tient pour responsables chaque fois que, nous obstinant volontairement, nous refusons de nous convertir. Ce n'est pas notre vie naturelle qui doit régner sur nous, c'est Dieu. 

Ce refus de nous convertir continuellement est un obstacle à notre vie spirituelle. Notre obstination vient de notre orgueil, qui se dresse contre l'autorité de Dieu. Nous faisons une idole de notre indépendance et de notre caprice, et refusons de les appeler par leur nom. Ce que Dieu considère être notre faiblesse obstinée, nous l'appelons notre force. Il y a bien des domaines de notre vie qui ne lui sont pas soumis, et ils ne peuvent l'être que par une conversion continue; alors lentement mais sûrement, nous soumettrons à l'Esprit de Dieu tout notre être. 

TPQIR


Verset du jour

Dimanche 27 Décembre 2020

L'amour qui donne 

Noël est passé. Depuis très longtemps, les hommes célèbrent ce jour : pour les uns, rappel merveilleux de l'Amour fait homme dans la personne de Jésus Christ. Pour les autres, jour de fête qui permet d'oublier le quotidien. Et malheureusement, pour tant d'autres, jour de solitude. 

Noël est aussi le moment des cadeaux, chacun d'eux voulant être un signe d'amitié, d'affection. Mais c'est Dieu qui nous a donné la plus grande preuve d'amour : il a donné son Fils unique. Jésus a complètement renoncé à lui-même, et nous a ainsi montré son amour, un amour vrai, absolu, sans retour. Jésus a prouvé son amour de façon définitive en donnant sa vie, en mourant pour nous. 

Noël est passé. Mais le message que Dieu nous adresse reste capital et permanent : Dieu a aimé, il a même tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique pour le salut de celui qui croit (Jean 3 : 16). Et ce Fils, Jésus Christ, « nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous » (Éphésiens 5 : 2). Les anges ont proclamé le jour de la naissance de Jésus par ces mots : « Sur la terre, paix ; et bon plaisir dans les hommes ! » (Luc 2 : 14). 

Acceptons cet amour gratuit, désintéressé. Croyons-le pour être pardonnés de toutes nos fautes, pour recevoir la paix et nous réjouir pour toujours. Entretenons cet amour par la lecture des évangiles. Proclamons-le inlassablement. Vivons-le en pensant à ceux qui, à cette époque de l'année, éprouvent une grande solitude. 

LBS


Verset du jour

Samedi 26 décembre 2020

Petit enfant de Bethléem : Dieu tout-puissant

On éprouve toujours une émotion mêlée d'émerveillement devant un nouveau-né. Ainsi en a-t-il été pour les bergers à la naissance de Jésus. Mais ils avaient été avertis par un ange que le petit enfant qu'ils allaient trouver couché dans une crèche à Bethléem, la ville de David, était le Sauveur, le Christ, le Seigneur. Ils ont été interpellés au-delà de toute expression en le voyant, et ont rendu gloire à Dieu.

Le même émerveillement est le nôtre à la lecture de ce récit. On se trouve en présence d'une beauté sublime, sans pourtant pouvoir pénétrer dans le mystère de cette naissance. Dieu devait devenir homme, selon les prophéties, et donc connaître le chemin de tout homme, de la naissance à l'âge adulte. Le mystère de Bethléem - Jésus, petit enfant - est la manifestation d'un fait unique qui surpasse toute connaissance humaine : l'incarnation de Dieu, c'est-à-dire Dieu qui se fait homme. Jésus est le Fils de Dieu. C'est la base de la foi en Jésus, le Sauveur du monde. Jésus est pleinement homme et pleinement Dieu. 

Cet abaissement de Jésus, l'enfant de Bethléem, l'homme crucifié de Golgotha, ne s'oppose pas au fait qu'il soit le Tout-puissant. Au contraire, Jésus, Fils de Dieu, est la véritable révélation de la puissance et de l'amour divins. 

Quelle belle preuve d'amour de la part de Dieu, que de venir parmi les hommes sous la forme, si fragile, d'un nouveau-né ! L'incarnation de Dieu, c'est le chemin de l'amour divin vers l'homme. Pour nous, c'est un motif d'adoration. 

LBS


Verset du jour

Vendredi 25 Décembre 2020

Il est venu; Il vient 

Plusieurs, en ce jour, célèbrent la naissance de notre Sauveur; tournons aussi nos pensées vers la promesse de sa seconde venue, qui est aussi sûre que la première, et un gage pour nous de la certitude de son retour. Celui qui est venu prendre l'humble place de serviteur va bientôt venir réclamer le salaire de son service. Venu d'abord pour souffrir, il ne tardera pas à venir pour régner.

Telle est notre glorieuse espérance, car nous partagerons sa joie. Aujourd'hui nous nous trouvons sous le même voile et dans la même humiliation qu'il a vécu autrefois ici-bas; mais quand il viendra, ce sera le jour de notre manifestation, en même temps que ce sera celui de son avènement. Les saints revivront au jour où il apparaîtra. Ceux qui auront été calomniés et méprisés brilleront à cette heure comme le soleil dans le royaume de son Père. Les siens paraîtront alors comme rois et sacrificateurs; les jours de leur deuil seront achevés. Le long repos et la splendeur incomparable du règne de mille ans répareront largement pour eux les dures années de leur témoignage et de leurs luttes. 

Oh! que le Seigneur vienne! Voici, il vient bientôt. Il est en chemin et approche rapidement. Que le bruit de ses pas soit comme une musique à nos cœurs! Cloches de l'espérance, ébranlez vous et sonnez joyeusement, car voici notre Maître! 

ltdlf


Verset du jour

Jeudi 24 décembre 2020

Pas de place pour Jésus ? 

Dès sa naissance, il n'y a pas eu de place pour Jésus. Pas de place dans la salle réservée aux hôtes, à l'auberge de Bethléem, pour accueillir cette jeune femme enceinte qui arrive d'un long voyage. Marie donne naissance à Jésus. Où va-t-on déposer le petit enfant ? Dans une crèche (une mangeoire). C'est ainsi que le Fils de Dieu est accueilli sur la terre. Quelle est la pensée de Dieu ? Va-t-il exercer le jugement ? Non. Des anges apparaissent aux bergers et leur annoncent « un grand sujet de joie qui sera pour tout le peuple : Aujourd'hui... vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2 : 10, 11). Le signe de la venue de Dieu dans notre monde, c'est précisément le petit enfant couché dans une crèche... 

Plus de trente ans s'écoulent. Jésus est en route pour Jérusalem. Il envoie des messagers pour lui préparer un logis dans un village de Samarie. L'attitude des villageois ressemble à celle des habitants de Bethléem : « On ne le reçut pas »... Rejeté, Jésus ne répond pas par la colère, comme le suggèrent deux de ses disciples. Il choisit humblement, paisiblement, d'aller à un autre village (Luc 9 : 51-56). 

Nous pouvons bien nous interroger : Quelle place Jésus tient-il dans ma vie ? Est-ce que je lui ai fermé la porte, ou bien l'ai-je reçu avec joie ? C'est maintenant qu'il faut accueillir Jésus par la foi. Savez-vous que nous serons jugés par Dieu sur ce seul critère : Quand l'évangile nous a été présenté, avons-nous cru au Seigneur Jésus, ou l'avons-nous refusé ? 

LBS


Verset du jour

Mercredi 23 décembre 2020

Cadeau de Noël 

Un grand-père disait à sa petite fille : « L'oranger donne des oranges, le pommier des pommes, le poirier des poires... Quel est ton arbre préféré ? - C'est le sapin où le Père Noël vient poser les cadeaux ». Chaque année arrivent au Centre des recherches du courrier à Libourne, 500 000 lettres adressées au « Père Noël » avec comme adresse par exemple : Rue des Nuages, chemin des Étoiles, le Ciel, le Paradis. 

On s'amuse à entretenir cette légende dans l'esprit des enfants. Ne serait-il pas autrement important de leur raconter (ou de leur rappeler) qu'un jour, voilà environ deux mille ans, peut-être vers cette époque de l'année, le Fils de Dieu est venu sur la terre pour sauver ceux qui mettraient en lui leur confiance ? Que l'homme, à cause de ses péchés, ne peut espérer être admis au Paradis où il n'entre rien d'impur ? Qu'il faut donc obtenir de Dieu le pardon de nos péchés ? Que Dieu exigeait le sacrifice d'une victime parfaite ? Que seul, Jésus pouvait répondre à une telle exigence ? C'est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : « Voici, je viens... pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Hébreux 10. 5, 7). Jésus est venu, il est mort pour nous sur la croix, il est ressuscité, il est remonté au ciel et nous attendons son retour pour être introduits par lui dans la maison du Père, nous qui croyons. N'est-ce pas la plus belle histoire, vraie celle-là, que nous pouvons raconter à nos enfants ? 

LBS


Verset du jour

Mardi 22 décembre 2020

Tout pleinement en sa plénitude

Tous les attributs de Christ comme Dieu et comme homme sont à notre disposition. Dans cette plénitude qui est en lui, nous avons tout pleinement. Ces attributs, il ne nous les communiquera pas directement; il les fera servir en notre faveur. 

Sa toute-puissance, sa toute-science, sa toute-sagesse et sa toute-présence seront mises en oeuvre pour nous secourir. Sa grâce et sa fidélité inépuisables, son amour et son pouvoir infinis, ces vertus qui sont les piliers du temple du salut, nous sont départies pour notre héritage perpétuel. Toute la tendresse du coeur de notre Sauveur, toute la force de son bras, tous les joyaux de sa couronne sont pour nous. Christ tout entier, dans son caractère adorable de Fils de Dieu, nous est donné pour notre bien suprême. Sa sagesse nous dirigera, sa connaissance nous instruira, sa puissance nous protégera, sa justice nous garantir, son amour nous réchauffera et nous encouragera. Toute la montagne de Dieu nous est ouverte; à nous d'exploiter les trésors cachés dans ses mines. 

"Toutes ces choses sont à vous;" oui, toutes! Oh! qu'il est doux de posséder Jésus et de nous adresser toujours à lui dans cette confiance absolue, que nous ne lui demandons que ce qu'il a promis et ce que, dans son amour et dans sa puissance, il est tout prêt à nous donner.

Les trésors de la foi 


Verset du jour

Lundi 21 décembre 2020

Cette gracieuse invitation se prolonge : approchons-nous avec confiance du trône de la grâce. Notre confiance se fonde sur la connaissance qu'Il est mort pour nous sauver et qu'Il vit pour nous préserver. Nous sommes certains de recevoir un accueil chaleureux parce qu'Il nous a dit de nous approcher.Les hommes de l'A.T. ne pouvaient pas s'approcher de lui, mais uniquement le souverain sacrificateur, et encore seulement une fois par an. Nous pouvons entrer en sa présence à tout instant du jour ou de la nuit et obtenir miséricorde et trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. 

Sa miséricorde couvre les actes que nous n'aurions pas dû commettre, et sa grâce nous rend capables de faire ce que nous devrions accomplir alors que nous en sommes incapables.Campbell Morgan écrit ce qui suit :Je ne me lasse pas de faire remarquer que la phrase grecque traduite « dans nos besoins » constitue l'équivalent exact de l'expression familière : « juste au bon moment », c'est-à-dire, « ... afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus juste au bon moment » - la grâce à l'instant et à l'endroit mêmes où j'en ai besoin. Sommes-nous en proie à la tentation ? Alors au moment de l'assaut, regardons à Lui, et la grâce sera là pour nous secourir juste à temps. Il est inutile d'attendre la prière du soir pour présenter notre requête. Mais là dans la rue, face à une tentation intense, tournons-nous vers Christ, crions au secours, et la grâce sera là juste au bon moment. [3]Jusque-là, Jésus a été vu comme étant supérieur aux prophètes, aux anges et à Moïse. 

L'auteur se tourne maintenant vers le thème important du sacerdoce pour montrer que le grand sacerdoce de Christ est infiniment plus important que celui d'Aaron.Quand Dieu donna la loi à Moïse sur le mont Sinaï, Il institua un sacerdoce humain par l'intermédiaire duquel le peuple pouvait s'approcher de lui. Il décida que les sacrificateurs devaient descendre de la tribu de Lévi et de la famille d'Aaron. Cet ordre est donc connu comme le sacerdoce lévitique ou aaronique.

Cependant un autre sacerdoce divinement ordonné est mentionné dans l'A.T., celui du patriarche Melchisédek. Cet homme vécut à l'époque d'Abraham, longtemps avant la loi de Moïse, et il servit à la fois comme roi et sacrificateur. Dans le passage suivant, l'auteur montre que le Seigneur Jésus-Christ est « un sacrificateur [...] selon l'ordre de Melchisédek », et que cet ordre est supérieur au sacerdoce d'Aaron.Dans les quatre premiers versets, nous avons une description du sacrificateur selon le sacerdoce d'Aaron. Ensuite, aux v. 5 à 10, l'aptitude de Christ comme sacrificateur nous est exposée en détail, essentiellement par contraste.